Rain Cell Africa : les antennes relais se transforment en pluviomètres
Les laboratoires LTHE de Grenoble, GET de Toulouse et Lame de l’Université de Ouagadougou ont mis en oeuvre avec succès une méthode innovante d’estimation des pluies au Burkina Faso (Doumounia et al, GRL 2014). Cette technique est basée sur l’affaiblissement par les précipitations de la puissance du signal transmis entre deux pylônes de télécommunication de téléphonie mobile. Elle présente de nombreux avantages du à la densité des réseaux urbains et inter-urbains, son faible coût d’exploitation, sa grande fiabilité et offre la centralisation des données . En Afrique sub-saharienne, où le développement humain et économique est fortement lié à la précipitation, la méthode Rain Cell Africa offre une alternative pour palier aux déficit des réseaux de mesure nationaux.
Pour en savoir plus :
- Le projet Rain Cell Africa
- Page facebook Rain Cell Africa
- Un article de l’Économiste du Faso, repris par le Courrier International - juin 2015
- Doumounia A., Gosset M., Cazenave F., Kacou M. and Zougmore F., 2014 : Rainfall monitoring based on microwave links from cellular telecommunication networks : First results from a West African test bed. Geophysical Research Letters, 41, 2014GL060724. - Aout 2014
- Fiche d’actualité scientifique IRD n° 461 : "Suivi des pluies : la téléphonie mobile prend le relais" - juillet 2014
Mis à jour le 6 octobre 2015